Macsou is back

Et oui, hier, mon Mac est revenu des ateliers Apple. Et il fonctionne. Je vous pouvoir reprendre un peu le fil de mes publications.

Curieusement, je me rends compte que le printemps n'est pas ma meilleure saison pour faire fleurir le Haïku. L'année dernière, déjà, j'avais eu une longue période sans inspiration. J'avais bloqué sur un haïku pendant deux mois.

Il faut dire, aussi, que j'ai participé à quelques groupes autour du haïku sur Facebook. 

En février, il s'agissait de produire un haïku par jour, avec un thème pré-déterminé. Expérience très intéressante qui permettait de travailler sur des thèmes parfois éloignés de ses centres d'intérêt habituels. Alors que l'on pense avoir composé un bon haïku, il est édifiant de sentir qu'il n'évoque rien pour les lecteurs (le verdict du nombre de j'aime...). Intéressant de chercher dans le texte ce qui est trop personnel ou trop impersonnel et qui, du coup, ne provoque aucune résonnance chez le lecteur. 

En mars, j'ai voulu poursuivre dans les groupes, et là, ça m'a pétrifié : il s'agissait de poster un texte pour savoir si on avait tout bien fait comme il faut. La création du haïku est, pour moi, un espace de liberté. Les contraintes de la métrique et de l'économie de moyens ouvrent un espace pour celui qui reçoit le poème. Je suis également très attaché à la simplicité du vocabulaire. Bref, il faut pouvoir se livrer.

Voilà, bientôt en vacances et en voyage, l'inspiration sera-t-elle sur le chemin ?

Comments

[jean-paul.raffel]

Merci pour ce que vous faites.

J'ai été très attentif à votre stupeur: "il s'agissait de poster un texte pour savoir si on avait tout bien fait comme il faut".

Je le ressens aussi. Choisir ses contraintes, se faire plaisir au juste mot. Juste?: être seul à en apprécier le goût.

Saluts.